Comment acheter ou vendre en deuxième main en toute sécurité : astuces pour éviter les arnaques

Non. Dès qu’il y accord sur l’objet et sur le prix, il s’agit d’un contrat qui ne peut pas être résilié pour un oui ou pour un non. Ce contrat peut être conclu en ligne, par mail, par SMS ou même oralement. En cas de contestation, un document écrit est évidemment toujours préférable, même sous forme d’un SMS ou d’un e-mail. 

Il est donc faux de croire que, si vous faites une offre inférieure au prix demandé sur un site de deuxième main et que le vendeur a marqué son accord, vous n’êtes pas tenu tant que vous n’avez pas payé. Vous êtes bel et bien lié, et vous ne pourrez renoncer à la vente qu’avec l’accord du vendeur. Il en va d’ailleurs de même pour le vendeur. Lui non plus ne peut pas annuler la vente sous n’importe quel prétexte, par exemple s’il a reçu une offre supérieure d’un autre acheteur.

Pour un achat à partir de 3 500 €, un "document signé" est en principe toujours requis pour prouver l’accord. Mais, en son absence, la preuve peut encore être apportée autrement, par exemple par un SMS ou par un e-mail. Mais il ne s’agit alors que d’un "début de preuve" que vous devrez compléter par d’autres moyens de preuve (témoignages, présomption). 

L’article que vous avez acheté ne vous va pas, ou ce n’est finalement pas votre style ?

• Vous ne pourrez en principe faire valoir le droit légal de rétractation pendant 14 jours qu'auprès d'un vendeur professionnel. Si vous lui faites savoir que vous avez réfléchi et que, finalement, vous lui renvoyez l’objet achetédans le délai imparti, le vendeur est tenu de vous rembourser. Par prudence, consultez notre dossier expliquant par étapes comment faire valoir son droit de rétractation.
• Si, par contre, le vendeur est un particulier, l’article acheté vous restera sur les bras, même si la vente s’est déroulée en ligne. Tout au plus pouvez-vous essayer de le convaincre d’accepter de vous rembourser si vous lui renvoyez le bien en question. Ou tenter de revendre vous-même l’objet acheté.

Il en va tout autrement s’il apparaît que le produit acheté ne correspond absolument pas à sa photo ou à sa description dans l’annonce, ou s’il est tout de suite évident qu’il sera inutilisable. Dans ce cas, vous n’avez pas à vous laisser faire : vous avez le droit de vous faire rembourser (mais vous devez renvoyer le produit au vendeur). Faites-le savoir dès que possible au vendeur et tentez de régler le problème à l’amiable. Pour un petit montant, vous pouvez quand même vous demander si toute cette dépense d’énergie en vaut bien la peine.

Sauf si :

• vous avez payé par carte de crédit ou par PayPal. Auquel cas vous avez la possibilité de vous faire rembourser via l’institution en question ;
• vous avez acheté sur une plateforme en ligne qui offre une protection particulière en pareil cas. Chez Vinted par exemple, vous pouvez invoquer la "Protection acheteurs" si vous avez payé l’achat via le site internet ou l’appli (et donc pas directement au vendeur). Dans ce cas, vous pouvez bloquer le paiement temporairement. Vous serez invité à examiner d’abord le problème avec le vendeur mais, si Vinted estime que vous avez raison, vous récupérerez votre argent.

Non, généralement vous n’avez pas le choix du mode de paiement. Mais cela peut être différent selon que vous traitez avec un vendeur professionnel ou avec un particulier. Le vendeur professionnel détermine généralement lui-même les moyens de paiement à utiliser, tandis qu’avec un vendeur particulier, on peut s'arranger entre soi.  

Les modes de paiement les plus courants : 

• En liquide : c’est généralement le mode choisi si on va soi-même chercher le produit acheté de seconde main. Il n’y a pas de limite à ce montant dans le cadre d’un achat à un vendeur particulier. Les professionnels ne peuvent pas accepter plus de 3 000 € en liquide. Une appli de paiement comme Payconiqby Bancontact permet de payer tout aussi rapidement, face à face, sans donner matériellement l’argent, mais ce n’est possible que si le vendeur possède également cette appli.

• Paiement en ligne.

  - Avec une carte de crédit (ou via PayPal) ou avec une carte de débit (Bancontact) : si, pour votre achat en ligne, on vous laisse le choix entre ces deux formules, prenez la première : elle vous offre davantage de chances de remboursement en cas de problème.
  - Paiement en ligne par l’intermédiaire d’une tierce partie : certaines plateformes vous proposent d’utiliser leur propre système de paiement. Mais ce service est souvent payant. L’argent est parfois bloqué temporairement, par exemple jusqu’à ce que l’acheteur ait signalé qu’il a bien reçu le produit. C’est notamment le cas sur la plateforme de Vinted.
  - Veillez bien à ce que la page sur laquelle vous introduisez vos données de paiement et votre information personnelle soit sécurisée. Cette protection est indiquée par le petit cadenas affiché en bas à droite de la page et par l’adresse commençant par “https//” (le “s” à la fin signifiant “secure”). 
  
  
• La livraison contre paiement : l’option consistant à ne payer qu’à la livraison n’est que rarement proposée, mais elle est surtout intéressante pour l’achat d’un produit de valeur. Généralement, les frais de livraison qui vous seront réclamés seront alors supérieurs à la normale.
  
  
• Le virement : certains vendeurs acceptent que le virement ne soit effectué qu’après la remise ou l’expédition du bien.
  
  
• Un système “anonyme”, chez Western Union ou MoneyGram, par exemple : méfiez-vous si un vendeur vous propose d'utiliser ces modes de paiement. Ces systèmes sont appréciés des escrocs, et il est très difficile de tracer votre argent. Nous les déconseillons fortement..

• Le chèque. Ce n’est d’ailleurs plus pratiqué en Belgique, mais il peut arriver qu’un acheteur étranger propose de vous payer sous cette forme. Sachez que la banque peut compter des frais très importants pour encaisser un chèque. Ensuite, le risque du chèque sans provision n'est pas nul, et si vous aviez déjà expédié le produit au moment de vous en rendre compte, vous serez le dindon de la farce. 
• Les systèmes "anonymes", chez Western Union ou MoneyGram par exemple : méfiez-vous si un vendeur vous propose ces modes de paiement. Ils sont très appréciés par les escrocs, et il est très difficile de tracer votre argent.Nous les déconseillons fortement.

Vous ne pourrez invoquer la garantie légale pour défaut de conformité que si vous avez acheté l’article de seconde main chez un vendeur professionnel. Donc si, par exemple, vous avez acheté votre voiture d’occasion chez un concessionnaire. 

En outre, rien ne dit que vous pourrez invoquer cette garantie pendant deux ans, comme c’est le cas avec l’achat d’un produit neuf. Les commerçants peuvent limiter à un an leur garantie sur un achat de seconde main. Mais cela doit être clairement mentionné au moment de l’achat, sinon c’est systématiquement deux ans. 

Notre dossier sur la garantie légale explique en détail comment faire valoir ce droit

Si vous achetez directement à un particulier, le système de garantie légale ne s’applique normalement pas. Même pas si la vente a été conclue sur une plateforme en ligne, car cette plateforme n’est qu’un intermédiaire et, en tant que tel, elle n’est pas responsable pour l’article lui-même. 

Seul cas vous permettant de faire valoir la garantie légale : le produit que vous avez acheté de seconde main a moins de deux ans. Dans ce cas, vous pourriez vous retourner contre le vendeur originel si vous pouvez prouver que c’est chez lui que le produit a été acheté (facture d'achat initiale reçue du vendeur en seconde main, par ex.).

Si ce n'est pas le cas, vous ne pourrez vous retourner contre le vendeur que sur base des règles ordinaires du Code Civil, concernant la protection contre les vices cachés. Là où le bât blesse, c’est que vous devrez pouvoir prouver – éventuellement même devant le tribunal – que le vice existait bel et bien au moment de l’achat, mais de manière cachée, ce qui est très difficile, sinon impossible. 

Le Code Civil impute au vendeur l’obligation de livraison, mais vous pouvez décider entre vendeur et acheteur de la façon dont le bien sera transféré de l'un à l'autre. 

Vous pouvez aussi vous arranger entre vous concernant les frais de livraison. En pratique, le vendeur décide généralement que ces frais seront à charge de l’acheteur.

Mais, si rien n’est déterminé pour ces frais, ils sont à charge :

• du vendeur s’il a été convenu qu’il livrerait le bien à l’acheteur ; 
• de l’acheteur s’il vient chercher le produit (avec son propre véhicule ou, par exemple, une camionnette de location). 

S’il a été convenu que le vendeur enverrait le produit par la poste ou par un transporteur privé, il a une double obligation : non seulement expédier le produit (et mieux vaut qu’il conserve la preuve de l’envoi), mais aussi assumer la responsabilité du colis jusqu’à ce qu’il soit remis au vendeur. Il doit donc pouvoir prouver non seulement l’envoi, mais aussi la bonne réception. 

Conseils au vendeur

• Prenez des photos établissant le bon état du produit au moment de la préparation du colis. 
• Emballez le produit du mieux possible (d’autant plus important s’il s’agit d’objets fragiles). 
• Prenez une photo du colis prêt à l’envoi. Car, même si c’est pendant son transport que l’article est endommagé ou perdu, c’est normalement vous qui êtes responsable. Dans ce cas, les preuves pourront vous servir à vous retourner contre le transporteur et à montrer que le colis était en bon état quand vous l’avez expédié. 
• Inscrivez votre adresse. Le colis pourra ainsi vous être retourné en cas de problème en cours d’acheminement ou si l’acheteur reste introuvable.
• Choisissez la formule avec accusé de réception. L’acheteur devra alors apposer sa signature au moment de la livraison.

Conseils pour l’acheteur

Si vous devez signer pour réception, ne le faites pas à la légère. Vérifiez d’abord si le contenu du colis correspond bien à ce pour quoi vous avez payé, s’il ne présente pas de défauts apparents et si tout est bien conforme à ce qui avait été convenu en ligne. N’apposez votre signature que si tout semble en ordre. 

Les plateformes de seconde main sont un endroit idéal pour écouler des biens volés. Il est souvent difficile au légitime propriétaire de prouver que l’objet en question était effectivement le sien. Mais c’est possible avec un vélo gravé ou une voiture, par exemple.

Si vous avez acheté – de bonne foi – un bien dont le propriétaire peut prouver qu’il lui avait été volé, n’allez surtout pas croire que vous pourrez le conserver. L’intéressé peut encore vous réclamer la restitution de l’objet volé jusqu’à trois ans après le vol. Il ne devra pas vous le rembourser. Sauf si vous l’aviez acheté chez un vendeur professionnel. Auquel cas le légitime propriétaire pourra toujours vous le reprendre, mais il devra vous rembourser. 

Non. Le produit de cette vente occasionnelle ne doit normalement pas être repris dans votre déclaration d’impôt. Il s’agit de ce que le fisc appelle "une opération normale de gestion du patrimoine privé". 

Sauf si, par exemple, vous vendez très souvent et que le fisc estime que cela ne peut plus être considéré comme ressortissant de la gestion normale de votre patrimoine, mais qu'il s'agit plutôt de revenus divers, voire de revenus professionnels, taxés en tant que tel. 

Il est impossible de déterminer concrètement à quel moment cela cesse d’être "normal" et quand le revenu devient imposable. La fréquence des ventes joue certainement un rôle, mais aussi, par exemple, leur professionnalisme ou le fait qu’elles se situent dans le prolongement de votre activité principale. Se borner à revendre certains de vos vêtements de la saison dernière ne devrait pas poser problème mais, si vous rachetez régulièrement des affaires pour les revendre, ce sera plus vite considéré comme imposable.

Votre protection légale est quasi inexistante pour un achat de seconde main à un vendeur particulier :

• Vous ne pourrez pas invoquer le droit légal de rétractation, même pour un achat en ligne. L’achat est donc définitif, et ne peut être annulé que si les deux partenaires sont d’accord pour le faire. Vous ne pourrez que tenter de convaincre le vendeur d’accepter que vous lui renvoyiez l’objet. Ou vous pouvez vous-même le revendre.
• Vous ne pourrez pas invoquer la garantie légale pour défaut de conformité, sauf si vous avez acheté un produit de moins de deux ans et que vous êtes en possession de la facture initiale. La seule protection est la garantie pour vices cachés, mais elle est difficile à faire valoir.

Brocantes et garage sales

Les brocantes et autres garage sales sont l’occasion idéale de voir beaucoup de vendeurs potentiels en peu de temps. 

En tant que vendeur, vous n'avez pas besoin d’autorisation spéciale aussi longtemps que vos ventes ne sont qu’occasionnelles et ne portent pas sur des biens que vous avez spécialement achetés ou fabriqués dans le but de les revendre. Tant qu’il s’agit d’affaires ordinaires dont vous vous débarrassez parce que, par exemple, elles encombraient votre grenier ou parce que vous en avez hérité, vous ne risquez pas d’être considéré comme un vendeur professionnel.

Faire une vitrine de votre propre garage ne pose légalement aucun problème non plus. Tant que vos ventes se font en dehors de l’espace public, vous avez le champ libre.

Pour vendre sur une brocante, il suffit de s’inscrire auprès de l’organisateur. Chaque brocante a ses propres règles. On vous réclamera souvent une contribution pour réserver l’emplacement où vous exposerez vos affaires. Les règles peuvent aussi porter sur les horaires, les consignes de nettoyage et de sécurité, l’obligation de reprendre les objets invendus, l’interdiction de vendre certaines sortes d’objets, la circulation sur les lieux … 

En tant qu’acheteur, vous ne devez pas hésiter à tenter de marchander. Et quand vous faites un achat assez coûteux, il est recommandé de demander les données du vendeur pour pouvoir le contacter au cas où quelque chose clocherait ultérieurement avec le produit. S’il refuse de les communiquer, c’est mauvais signe. 

Deuxième main en ligne 

En tant que vendeur, vous pouvez  toujours poster sur les réseaux sociaux les affaires donc vous souhaitez vous débarrasser. 
Il existe aussi différentes plateformes de ventes de seconde main, chacune avec ses possibilités et ses conditions propres : Facebook Marketplace, 2ememain.be, kapaza.be, eBay, Vinted, The Next Closet, Booksinbelgium et Catawiki.

Certaines plateformes sont spécialisées dans certains types de produits, comme les vêtements ou les livres, mais l’offre est généralement plus large et répartie en différentes catégories. 

Dans certains cas, les plateformes sont réservées à des groupes fermés, mais il suffit généralement de s’inscrire pour devenir membre.

Avant de vous inscrire sur un site de ventes, lisez attentivement les conditions générales et voyez quels  frais sont prévus. Il est parfois possible de mettre gratuitement vos affaires en vente, souvent en combinaison avec une formule payante donnant plus de visibilité à votre annonce. Certaines plateformes réclament systématiquement une contribution, parfois à charge de l’acheteur.

En tant qu’acheteur, il est facile d’acquérir en ligne des affaires de deuxième main. 

BRÈVE COMPARAISON DE QUELQUES PLATEFORMES CONNUES

Plusieurs plateformes ne couvrent qu’une région limitée pour faciliter l’échange d’articles et d’argent. Ou elles permettent une recherche sur base du code postal pour trouver facilement des vendeurs actifs pas trop loin de chez vous. Pouvoir aller chercher soi-même les articles chez le vendeur, ou de se les faires apporter est bien pratique. On peut ainsi vérifier sur le champ si la qualité et le fonctionnement des produits répondent aux promesses, et on peut payer en liquide. 

Si le produit doit être expédié, les frais de livraison sont généralement à charge de l’acheteur.

Conseils

1. En principe, ces sites de petites annonces ne sont pas risqués. Mais il arrive que des arnaqueurs arrivent à entraîner un consommateur hors de la plateforme, par exemple via e-mail ou Whatsapp. Dans ce cas, faites bien attention à ce qu’on vous demande de faire. N’hésitez pas à tout laisser tomber si quelqu’un vous offre plus que le prix demandé ou si l’on vous envoie un lien de paiement pour soi-disant vérifier si vous êtes fiable. Méfiez-vous également si un acheteur vous demande de scanner un code QR lors du paiement. Vous risquez de vous retrouver dans un environnement de paiement contrefait, parfois difficile à déceler. L'acheteur propose d'abord que le paiement soit effectué via son compte professionnel. Vous devez pour cela fournir votre numéro de compte, puis il vous enverra un code QR que vous devrez scanner pour confirmer le paiement et recevoir l'argent. Tout paraît normal, le code QR semble mener à l'application mobile de la banque. Mais en réalité, il s'agit d'un portail qui est aux mains d'un escroc. En vous connectant, vous lui donnez un accès direct à vos comptes, qui risquent d'être débités de sommes importantes. Il est plus sûr de demander un paiement en espèces ou de faire virer l'argent directement sur votre compte. Vous trouverez dans notre dossier davantage de recommandations pour vous protéger des arnaques en ligne.
   
   
2. Surtout, n’hésitez pas à demander des informations complémentaires ou d’autres photos pour vous faire une meilleure idée de votre achat.
   
   
3. Lisez toujours les appréciations sur l’autre partie. L’expérience des autres peut être très instructive pour évaluer la fiabilité d’un vendeur. 
   
   
4. Si vous réglez un achat directement avec le vendeur, donc sans passer par la plate-forme par exemple, il importe que tout soit bien précisé au départ : le prix, les modalités de paiement, la livraison ou l’enlèvement (moins risqué si vous prenez rendez-vous en personne, chez vous ou dans un endroit public), qui assume les risques de la livraison, qui paie les frais …
   
   
5. Ne vous laissez pas aveugler par des termes comme "protection des acheteurs", mais vérifiez si ce n’est pas payant, en plus du prix demandé et des frais de livraison. C’est par exemple le cas chez Vinted, qui facture une commission obligatoire, à laquelle on ne peut échapper qu’en s’arrangeant directement avec le vendeur, en dehors de la plateforme. 
   
   
6. Conservez tous les e-mails et les autres documents. Ils peuvent venir à point en cas de problème.
   
   
7. Suivez attentivement la livraison. 
   
   
8. La commande ne répond pas totalement à la description, ou elle est endommagée à son arrivée ? Réagissez le plus vite possible et essayez de régler le problème avec le vendeur. Car, normalement, la plateforme n’interviendra pas. Sauf si vous avez à faire à une plateforme comme Vinted, qui garantit que le paiement sera bloqué temporairement si vous avez signalé un problème dans les délais et qui, dans ce cas, propose d’intervenir elle-même et de vous rembourser le cas échéant.

Acheter une voiture d’occasion à un particulier

Dans notre dossier, vous trouverez plein de conseils sur l’achat d’une voiture d’occasion. Vous y trouverez les avantages et les inconvénients d’un achat chez un particulier ou chez un concessionnaire, et nous passons en revue les éléments de la voiture à surveiller pour ne pas se faire avoir.

Ne manquez pas non plus de consulter notre comparateur voitures d’occasion. En fonction de votre choix de marque de voiture, de type de carburant, d’âge de la voiture, de boîte de vitesses, de kilométrage et de cylindrée, vous y découvrirez le score obtenu par les voitures d’occasion de ce type à notre dernier test de satisfaction. 

Vendre votre voiture à un particulier

Il est moins facile, mais financièrement plus intéressant, de revendre vous-même votre voiture à un particulier que de la remettre au garage. N'hésitez pas à consulter notre dossier présentant les démarches à suivre pour mener à bien la vente de votre voiture à un particulier.

Les règles régissant la vente de deuxième main par un professionnel sont très proches de celles régissant l’achat classique d’un nouveau produit dans un magasin ou un commerce en ligne :

• Dans le cas d’un achat en ligne, vous pouvez invoquer le droit légal de rétraction. Dès lors, si vous renvoyez le produit acheté dans les 14 jours, le vendeur est tenu de vous rembourser. Vous trouverez dans notre dossier toutes les démarches à faire pour faire valoir votre droit de rétractation. 
• Vous pourrez invoquer la garantie légale pour défaut de conformité. Elle est de deux ans en principe, mais la loi autorise les marchands de produits de seconde main à réduire ce délai. Deux conditions cependant. Primo la durée réduite de garantie doit être clairement indiquée. Si les conditions générales du vendeur ne comportent pas de clause particulière à cet égard, c’est la garantie de deux ans qui s’applique automatiquement. Deuxio, la garantie doit être d’au minimum un an. Si, par exemple, le vendeur n’offre qu’une garantie de deux mois, c’est illégal et vous avez d’office droit à deux ans de garantie. Notre dossier sur la garantie légale vous explique en détail comment faire valoir ce droit.

Acheter une voiture d’occasion chez un concessionnaire

Acheter du matériel high tech reconditionné en magasin

Attention à ne pas acheter un chat dans un sac 

1. Dans le cas des smartphones, ce reconditionnement va très loin, jusqu’à un tout nouveau boîtier. Mais la qualité laisse souvent à désirer, du fait qu’on utilise des composants de moindre qualité.
2. Le reconditionnement de laptops se limite souvent à un nettoyage et à la réinstallation de l’appareil. Il s’agit le plus souvent de laptops professionnels amortis, qui sont rachetés par lots au bout de 3 à 4 ans, puis reconditionnés et commercialisés à bas prix. Mais il reste à savoir si l’appareil que vous avez acheté bon marché conviendrat encore pour des applications informatiques toujours plus exigeantes.
3. Voyez la garantie offerte par la marque elle-même. Parfois, vous pouvez bénéficier d’une garantie supérieure à la garantie légale que le vendeur, le reconditionneur en l’occurrence, est tenu de vous offrir.
4. Voyez si vous y gagnez vraiment. Une réduction de plus de 60 % ? Ne perdez pas de vue que le prix est comparé au prix conseillé originel, qui remonte généralement à plusieurs années. Le prix actuel dans le commerce a souvent nettement baissé, ou bien l’appareil n’est plus commercialisé.

Plateforme en ligne de ventes de seconde main

Ne perdez pas de vue que la plateforme n’intervient que comme intermédiaire. Souvent il s’agit de ventes entre particuliers. Ce qui implique donc que l’acheteur ne peut pas invoquer le droit légal de rétractation et que la garantie légale ne joue pas.