Creuse : il relance le circuit automobile fondé par son grand-père

Fermé en 2010 pour des questions d’homologation, le Mas-du-Clos a été remis en service par le petit-fils de son créateur, Alexandre Bardinon, 21 ans.

Alexandre Bardinon a fait renaître le circuit du Mas-du-Clos, dans la Creuse. LP/Antoine Marty
Alexandre Bardinon a fait renaître le circuit du Mas-du-Clos, dans la Creuse. LP/Antoine Marty

    C’est en 1963 que le grand-père d’Alexandre Bardinon créé le circuit du Mas-du-Clos à Saint-Avit-de-Tardes (Creuse), pour faire rouler ses voitures du Mans, interdites sur les routes ouvertes. Le père d’Alexandre, ancien pilote professionnel en Formule 3 et Formule 2, a pris la suite quelques années, avant que le circuit ne ferme ses portes en 2010 pour des questions d’homologation et de non-conformité, les normes étant devenues plus complexes pour la petite exploitation.

    Leur héritier fait le pari de relancer le circuit en 2019. « C’était vraiment dommage de le laisser fermé. Nous avons fait un business plan et réhabilité le site aux normes actuelles », se félicite Alexandre. Aujourd’hui, le parcours est accessible aux professionnels et aux particuliers pour du roulage auto et moto. Il est aussi privatisable. Il sert notamment à des tournages de films ou aux essais d’émissions spécialisées comme « Top Gear ».

    Henri Pescarolo, Jacky Ickx et Jacques Laffite ont roulé ici

    Ceux qui viennent roulent dans les traces de célébrités. Henri Pescarolo s’y entraînait en préparation du Mans, le pilote britannique Jim Clark, le Belge Jacky Ickx, Jean-Pierre Jabouille ou encore Jacques Laffite affectionnaient cette piste. Il faut dire que le panorama entourant le circuit est magnifique, en pleine campagne creusoise. La singularité du parcours réside aussi dans son dénivelé. À titre d’exemple, on trouve 18 % de montée dans le virage 1, suivi d’une descente de 14 %.



    Alexandre Bardinon ne manque pas de projets : l’organisation d’un événement caritatif l’été prochain, de compétitions ou encore réhabiliter un autre circuit long de 4 km, projet avorté de son père en 2014, non loin du premier, sur les terres de la propriété familiale.