Philippe prend ses distances

À l’approche des élections européennes, dont on pressent qu’elles seront mauvaises pour la liste de la majorité présidentielle, l’ancien Premier ministre assume ses différences avec Emmanuel Macron.

Marion Mourgue, cheffe adjointe du service politique. DA Le Parisien
Marion Mourgue, cheffe adjointe du service politique. DA Le Parisien

    Édouard Philippe s’affirme, la distance avec Emmanuel Macron s’accroît et les coups de canif se multiplient. Mardi, à peine quelques heures avant l’arrivée du chef de l’État à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), il lui met la pression en espérant que ses annonces « seront à la hauteur de la situation ». Message reçu à l’Élysée mais guère apprécié.

    Dimanche, l’ex-Premier ministre juge « surprenant » sur le plateau de LCI que le chef de l’État se propose de débattre avec Marine Le Pen. Car dans la tête d’Édouard Philippe, celui qui doit l’affronter, c’est lui ! Pas avant les élections européennes mais en 2027 pour la présidentielle.