Le pentathlon, en pleine mutation, mise sur « l’effet Jeux » pour attirer de nouveaux adeptes

Fort d’une médaille d’argent pendant les olympiades à Paris, ce sport encore peu pratiqué compte bien surfer sur la curiosité qu’il a suscitée chez les téléspectateurs. Au club de pentathlon de la VGA Saint-Maur (Val-de-Marne), les dirigeants s’attendent à une hausse des inscriptions.

Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne), le 4 septembre. Le club de pentathlon moderne de la VGA Saint-Maur a gagné plus d'une centaine d'adhérents en dix ans. LP/Julien Lec'hvien
Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne), le 4 septembre. Le club de pentathlon moderne de la VGA Saint-Maur a gagné plus d'une centaine d'adhérents en dix ans. LP/Julien Lec'hvien

    Ce mercredi 4 septembre, le stade Chéron de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) se réveille de sa torpeur estivale. En apparence, rien n’a changé. Des grappes d’enfants courent comme des fusées sur la pelouse synthétique dans un brouhaha joyeux ponctué par le rebond sourd de balles de tennis sur la terre battue.

    Pourtant, un élan d’enthousiasme nouveau semble allonger la foulée de Quentin, jeune espoir de la section pentathlon moderne du club omnisports VGA Saint-Maur. « Avant cet été, peu de gens connaissaient le pentathlon », sourit cet adolescent de 14 ans. Mais, pour une fois, il n’a « pas eu besoin d’expliquer en quoi ça consistait à [ses] copains du collège » à la rentrée. Beaucoup l’avaient appris par eux-mêmes, en suivant à la télévision les exploits d’Élodie Clouvel, médaillée d’argent aux Jeux olympiques de Paris 2024.