Coupe du monde de rugby : les matchs, l’équipe et le joueur à suivre de l’Argentine

Les Pumas sont régulièrement placés mais rarement victorieux lors des Coupes du monde. L’objectif sera sans doute de découvrir une finale mondiale ou d’au moins d’atteindre les demi-finales, comme en 2007 et 2015.

Marcos Kremer, l'un des cadres de l'Argentine. Montage/LP
Marcos Kremer, l'un des cadres de l'Argentine. Montage/LP

    Un quart de finale serait déjà un bon résultat pour les Pumas. Lors de la dernière Coupe du monde, ils avaient échoué dès la phase de groupes face à l’Angleterre et la France. Cette fois, ce sont des morceaux plus abordables qui se dressent face à eux : le Japon et, à nouveau, l’Angleterre. L’objectif semble donc réalisable, d’autant qu’avec leur force mentale, les Argentins sont ensuite capables de tout.

    L’anecdote

    Contrairement à ce que le surnom des Argentins, les « pumas », laisse penser, le logo de la sélection nationale n’est pas un puma, mais bien un jaguar. C’est un journaliste qui serait à l’origine de cette erreur. Alors qu’il cherchait un surnom pour cette équipe, il les a appelés les « Pumas », pensant que l’animal était un puma. Ce surnom est tout de même resté et a été complètement adopté, même par les Argentins.

    Forme du XV de l’Argentine

    L’Argentine arrive dans des dispositions de plus en plus intéressantes. Après un Rugby Championship 2021 complètement loupé, avec six lourdes défaites à la clé face à l’Afrique du Sud, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, les Argentins ont doucement trouvé des solutions pour aller décrocher quelques gros résultats. Ils ont d’abord battu l’Écosse en test-matchs, avant de s’offrir l’Australie et la Nouvelle-Zélande lors du Rugby Championship suivant.

    Cet été, même s’ils ont pu observer le travail encore à réaliser pour atteindre le niveau des All Blacks ou des Springboks, ils ont encore fait tomber l’Australie grâce à un essai en toute fin de match de Juan Martin Gonzalez, avant d’étriller l’Espagne lors du dernier match de préparation (62-3). Les Pumas arrivent donc avec une confiance intéressante et, surtout, un mental d’acier qui peut les mener très loin.

    L’agenda des matchs de l’Argentine

    La liste des 33

    Piliers : Eduardo Bello, Thomas Gallo, Francisco Gomez Kodela, Joel Sclavi, Nahuel Tetaz Chaparro.

    Talonneurs : Agustin Creevy, Julian Montoya, Ignacio Ruiz.

    Deuxièmes lignes : Matias Alemanno, Tomas Lavanini, Guido Petti.

    Troisièmes lignes : Rodrigo Bruni, Marcos Kremer, Juan Martin Gonzalez, Joaquin Oviedo, Facundo Isa, Pablo Matera, Pedro Rubiolo.

    Demis de mêlée : Lautaro Bazan Velez, Gonzalo Bertranou, Tomas Cubelli.

    Demis d’ouverture : Santiago Carreras, Nicolas Sanchez.

    Centres : Santiago Chocobares, Lucio Cinti, Jeronimo de la Fuente, Matias Moroni.

    Ailiers/arrières : Emiliano Boffelli, Martin Bogado, Mateo Carreras, Juan Imhoff, Rodrigo Isgro, Juan Cruz Mallia.

    Le XV type

    Les Argentins peuvent compter sur une solide première ligne, à l’image de leur capitaine et talonneur Julian Montoya, et sur une ligne de trois-quarts capable de faire des différences, à l’image du Toulousain Juan Cruz Mallia ou du spécialiste du rugby à 7 Rodrigo Isgro.

    Le joueur à suivre : Julian Montoya

    Julian Montoya face à l'Australie le 15 juillet dernier. Icon sport
    Julian Montoya face à l'Australie le 15 juillet dernier. Icon sport ActionPlus / Icon Sport

    Le capitaine des Pumas est, à l’image de ses coéquipiers, une force de la nature. Amoureux des duels et jamais avare en efforts quand il faut aller au combat, le talonneur regorge d’expérience. International depuis ses 20 ans, l’Argentin compte déjà 81 sélections avec son équipe nationale. Depuis 2021, il est venu passer encore un cap en Europe. Sous les couleurs des Leicester Tigers, il évolue notamment aux côtés d’Ellis Genge et Dan Cole, ce qui l’a beaucoup fait progresser.