Juziers : 8 ans de prison ferme pour avoir violemment agressé son ex-petite amie

Cet homme jaloux avait frappé la jeune femme qui venait de le quitter à coups de pied de biche, lui occasionnant plusieurs fractures à un bras.

 Versailles. Le tribunal a assorti sa condamnation d’une interdiction de séjour dans les Yvelines de cinq ans.
Versailles. Le tribunal a assorti sa condamnation d’une interdiction de séjour dans les Yvelines de cinq ans. LP/Aurélie Foulon.

    C'est une peine d'une grande sévérité, à la hauteur de la brutalité de cette agression. Un homme de 38 ans a été condamné par le tribunal correctionnel de Versailles à huit ans de prison ferme, pour avoir agressé à coups de barre de fer son ex-petite amie, le 30 janvier dernier, à Juziers.

    La relation entre la jeune femme et son voisin d'immeuble avait débuté l'été dernier. Lorsqu'elle décide d'y mettre fin, en décembre, Faisal n'accepte pas la rupture. Sa rancœur augmente quand il apprend que son ex-compagne a trouvé un autre amoureux. Il la harcèle au téléphone et une première altercation éclate à son domicile, début janvier. La jeune femme est légèrement blessée et dépose plainte pour violence.

    Frappée à coups de pied de biche sur la tête et sur le bras

    Le 30 janvier, alors qu'il est convoqué pour s'expliquer devant les enquêteurs du commissariat, le trentenaire attend son ex sur le parking de leur résidence, sachant qu'elle conduit son enfant de 3 ans à l'école. Caché derrière une voiture, il frappe la jeune femme à coups de pied de biche sur la tête et sur le bras alors qu'elle venait de sortir de l'immeuble. Il prend ensuite la fuite au volant de la voiture de sa victime avant de revenir et d'être arrêté par les forces de l'ordre, alertées par un témoin. « Il a continué à proférer des menaces de mort contre la victime », précise une source proche de l'affaire.

    Conduite à l'hôpital, la jeune femme, qui souffre d'une triple fracture du bras, s'est vue accorder soixante jours d'incapacité totale par les urgences médico-légales. Durant l'audience, Faisal a reconnu les faits, assurant tenter encore « de comprendre pourquoi il a été si violent ce matin-là ». Le tribunal a assorti sa condamnation d'une interdiction de séjour dans les Yvelines de cinq ans.