Conseil de Paris : Vote sur les trottinettes, santé publique, SOS Méditerranée... revivez la première journée de débats

La première séance de l'année a débute ce mardi avec un important dossier à l'ordre du jour : le vote sur le maintien ou non des trottinettes électriques à Paris. Le Conseil s'est ensuite exprimé sur des questions de santé publique (crack, tuberculose, chemsex) puis sur le logement social.

Hôtel de Ville de Paris (IVe). La première séance de l'année du Conseil de Paris débute ce mardi 14 mars à 9 heures. LP/Olivier Corsan
Hôtel de Ville de Paris (IVe). La première séance de l'année du Conseil de Paris débute ce mardi 14 mars à 9 heures. LP/Olivier Corsan

    L 'essentiel

    • La première séance du Conseil de Paris de l'année a débuté ce mardi 14 mars et doit durer entre trois et quatre jours.
    • Le vote sur le maintien ou l'interdiction des trottinettes en libre-service a animé les débats entre la majorité et l'opposition. 
    • Ce mercredi, la séance sera suspendue de 14h30 à 16h30 afin que les élus puissent participer à la manifestation contre la réforme des retraites.
    • SOS Méditerranée : sa subvention de 100 000 euros à l'ONG annulée par la justice, la Ville réitère son soutien à l'association. 
    20:10

    Fin du live ! 

    Les échanges au sein de l'hémicycle ne sont pas tout à fait terminés. Quelques délibérations doivent encore être débattues à l'Hôtel de Ville. Le live, s'arrête. Merci de l'avoir suivi, à demain !

    19:35

    SOS Méditerranée : « Le Conseil d'État nous donnera raison »

    Dans le cadre d'une délibération relative à la subvention d'associations pour leurs programmes d'hébergement solidaire et d'accompagnement des demandeurs d'asile et réfugiés à Paris, Laurent Sorel (non inscrit) soulève une certaine inégalité dans leur accueil : « Réjouissons-nous qu’on ait mis les moyens pour accueillir les Ukrainiens mais constatons qu’on n’a pas mis les mêmes moyens pour l’accueil d’autres réfugiés venant de l’autre côté de la Méditerranée. Je ne sais pas ce qui va être dit quand on va se retrouver avec des Syriens ou des Turcs fuyant des régions touchées par les tremblements de terre », remarque l'élu. 

    De son côté, Ian Brossat (PC) insiste : « la Ville de Paris continuera de soutenir SOS Méditerranée, cette belle association qui vient au secours de personnes réfugiées pour leur éviter la noyade. Je suis convaincu que le conseil d'État nous donnera raison. » En effet, la justice a annulé, début mars, une subvention de 100 000 euros de la municipalité à l'ONG. 

    19:15

    355 millions d'euros de l'État pour le logement social

    Comme depuis 2005, l'État délègue à la Ville ses aides à la pierre (aides financières pour développer le logement, ndlr). « Cette convention valide la vision des écologistes : la production de logements sociaux doit se faire prioritairement dans le bâti existant, se réjouit Émile Meunier (Les Écologistes). L’autre point positif, c’est l’augmentation du pourcentage de logements très sociaux. » 

    Concrètement, il s'agit d'une enveloppe de 355 millions d'euros pour 22 500 logements sociaux à produire sur la période 2023-2028, et une seconde enveloppe quasi similaire pour rénovés du logement privé, détaille l'élu.

    18:45

    Une série d'immeubles loués aux bailleurs sociaux

    Rue l'Abbé Groult (XVe), rue Saint-Denis (Ier)… Une série de délibérations relatives au logement social sont votées en cette fin d'après-midi. Pour atteindre son objectif de 40 % de logements sociaux à l'horizon 2035, de nouveaux immeubles sont loués aux bailleurs sociaux de la Ville. Dans lesquels seront aménagés des logements sociaux, 17 par exemple au 27, rue de l'Abbé Groult. 

    Paris, le 14 mars 2023. an Brossat, adjoint communiste à la maire de Paris en charge du logement. LP/Olivier Corsan
    18:20

    Porte de Vincennes, un quartier prioritaire ?

    Face au risque « de creusement des inégalités », souligne Éric Pliez, le maire (PS) du XXe arrondissement, le groupe Paris en Commun demande « à ce que le Ville porte auprès du gouvernement l’intégration du quartier de la porte de Vincennes (XIIe, XXe) et du micro-quartier Lemaître-Ermitage dans la nouvelle géographie prioritaire ». 

    Pour cela, l'élu socialiste s'appuie notamment sur une étude de l'Apur de 2019 : « le quartier Porte de Vincennes présente toutes les caractéristiques d’un quartier prioritaire : 48 % d’ouvriers, 41 % de familles monoparentales, 18 % de jeunes ni en emploi ni en formation et 42 % de personnes sans diplôme ».

    17:40

    Depuis début 2022, 20 cuisines de crack démantelées

    La question du crack à Paris s'invite aux débats par l'intermédiaire du groupe Changer Paris. Nicolas Jeanneté demande à la Ville et à la préfecture de police (PP) de Paris un bilan de la lutte contre « cette prolifération ».

     

    Présente au Conseil, la sous-préfète de la PP Élise Lavielle apporte quelques chiffres : « Depuis l’opération de démantèlement du campement de Forceval, le 5 octobre dernier, nous avons un dispositif de voie publique 24/24h. Quotidiennement on a entre 300 et 600 policiers et gendarmes mobilisés afin de limiter et empêcher toute réimplantation », indique-t-elle. 

    Aussi, depuis cette même date, 49 000 individus ont été évincés, 2200 interpellés donnant lieu à 260 gardes à vue. Enfin, « depuis début 2022, 20 cuisines de crack ont été démantelées, ajoute la sous-préfète. 377 personnes ont été interpellées pour trafic de crack, 430 pour usage ». 

    17:20

    Chemsex : la Ville demande un plan national et une étude épidémiologique 

    Face à « un phénome grandissant dans la capitale », souligne Gauthier Caron-Thibault (Paris en Commun), ce dernier souligne les actions menées par la Ville ces derniers mois en matière « d'accompagnement des consommateurs et de réduction des risques » du chemsex. Le Conseil de Paris demande ainsi à l'État « de mettre enfin en place un plan national à l’image de ce qu’a fait Paris et qu’une étude épidémiologique soit lancée pour mieux quantifier et qualifier les victimes du chemsex », continue Gauthier Caron-Thibault. 

    Car, « c’est un sujet sur lequel on pourrait ne pas avoir de morts si on avait un nouveau contrat social et sanitaire sur la question », confirme Anne Souyris, adjointe (EELV) à la mairie de Paris en charge de la santé publique.

    17:05

    La séance suspendue pendant deux heures ce mercredi

    Pour Patrick Bloche (PS), le « grave manquement démocratique », évoqué par plusieurs groupes politiques, « aurait été de la part d'Anne Hidalgo de ne pas prendre en compte la demande de la majorité du Conseil de Paris de suspendre durant 2 heures la séance demain afin de permettre aux élus qui le souhaitent de manifester contre la réforme des retraites ».

    17:00

    Un nouveau cabinet médical à Stalingrad ?

    Un cabinet médical composé de 4 médecins généralistes doit voir le jour prochainement dans le quartier Stalingrad-Riquet. Tous primo-installant. « Il vient résorber en partie une inégalité structurelle en matière d’accès aux soins dans le nord-est parisien. Ce quartier est carencé depuis longtemps en nombre d’équipements de santé, remarque Alice Timsit (Les Écologistes). Ce cabinet proposera un suivi gynécologique, un suivi du nourrisson et de l’enfant et un suivi en addictologie. » 

    Le maire du XIXe arrondissement François Dagnaud (PS) se réjouit de cette future installation. « Nous savons à quel point l’accès aux soins est un outil majeur de lutte contre les inégalités sociales. Pour réaliser ce projet, nous prenons appui sur le dispositif Paris Med', très utile et précieux pour accompagner l’ouverture de nouveaux espaces de soins », commente l'élu.

    16:40

    L'Île-de-France,  région la plus touchée par la tuberculose derrière la Guyane

    Les délibérations relatives à la santé publique se poursuivent. Cette fois, il s'agit de la tuberculose. « Sa présence à Paris doit questionner », remarque Jérôme Loriau (Changer Paris). « On ne parle pas d'une maladie galopante mais en régression. Elle frappe de manière inégale. L'Île-de-France est la deuxième région la plus touchée derrière la Guyane. Par sa forte démographie, la région concentre 38 % des cas déclarés  en 2021. Les XIIIe, XVIIIe, XIXe et XXe arrondissements ont les taux de prévalence les plus élevés », précise-t-il. L'hémicycle vote en faveur d'une convention entre le centre de lutte contre la tuberculose et l'ARS pour les années à venir afin de financer des moyens de prévention face à cette maladie qui touche des publics précaires. 

    16:05

    Bientôt un lieu d'accueil pour les LGBTQI +

    Les travaux du 22, rue Malher (IVe) sont bientôt terminés. « Ce qui devrait permettre une ouverture pour les rendez-vous importants d’un mois de mai qui le sera particulièrement puisque le 17 mai, journée internationale de lutte contre la LGBTphobie sera aussi le 10e anniversaire de promulgation de la loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe », souligne Gauthier Caron-Thibault (Groupe Paris en Commun). 

    En effet, cet espace sera dédié « aux publics LGBTQI + les plus précarisés et les personnes vivant avec le VIH, exilées et/ou trans. Le centre de la rue Malher est pensé pour ces publics », ajoute l'élu.

    15:45

    « Anne Hidalgo poursuit l'instrumentalisation de la Ville »

    Après le groupe Changer Paris, d'autres réagissent à leur tour à la décision de la maire de Paris de suspendre la séance de ce mercredi 15 mars pour permettre aux élus d'aller à la manifestation contre la réforme des retraites. 

    « Après la fermeture de l'Hôtel de Ville et de mairies d'arrondissement, les élus du groupe MoDem, Démocrates et Ecologistes, et du groupe Indépendants et Progressistes refusent cette nouvelle instrumentalisation et dénoncent un grave manquement démocratique dans un contexte où le Conseil ne s'est pas réuni depuis décembre 2022. » 

    15:10

    « Un toit est un droit ! » 

    Parmi les premiers échanges de l'après-midi présentés par les élus parisiens, le vœu dans lequel les Écologistes demande à la mairie de Paris de former un recours contre le gouvernement pour sa gestion des personnes sans abri.

    « Le décompte de la dernière Nuit de la solidarité en janvier à Paris a annoncé une hausse de 16 % des gens à la rue, rappelle Nour Durand-Raucher (Les Écologistes). C’est la défaillance de l’État que nous souhaitons pointer (…). Nous souhaitons que la Ville de Paris dénonce toujours résolument ce manquement à ses devoirs à la loi et au droit humain. Un toit est un droit ! »

    Paris, le 14 mars 2023. Nour Durand-Raucher (EELV), lors du Conseil de Paris. LP/Olivier Corsan
    14:50

    C'est reparti ! 

    Les élus sont de retour dans l'hémicycle. Les délibérations reprennent. Et ce live aussi ! 

    13:05

    Pause déjeuner ! 

    13 heures, la séance est suspendue et reprendra peu avant 15 heures. Nous serons bien sûr en place pour vous faire suivre la suite des débats. Bon appétit ! 

    12:50

    La droite condamne le « mépris de la mairie à l'égard du Conseil de Paris »

    La suspension des travaux du Conseil de Paris envisagée par Anne Hidalgo afin de permettre aux élus de participer à la manifestation contre la réforme des retraites ne passe pas. Le groupe Changer Paris se disent « choqués » par cette décision. « Alors que les poubelles débordent, que les rats prolifèrent, que le trafic est engorgé, que le cadre de vie ne cesse de se dégrader (…), les élus de la majorité municipale PS-PC-Verts préfèrent donc suspendre les débats du Conseil de Paris plutôt que de se consacrer à l’intérêt général et au bien-être des Parisiens », condamne le groupe à travers un communiqué. 

    12:30

    Les longues files d'attente d'étudiants pour l'aide alimentaire

    À l'heure de voter pour des subventions à destination d'associations qui organisent l'aide alimentaire à Paris, Chloé Sagaspe (Les Écologistes) rappelle les « longues files d'attente interminables où on voit des centaines d'étudiantes et étudiants faire la queue pour attendre la distribution de leur colis alimentaire ». Et d'ajouter : « Pour l’année 2022, plus de 25 000 équivalents repas ont été distribués chaque jour dans notre Ville. » Alors que le nombre de personnes qui ont recourt à l'aide alimentaire « a presque triplé en dix ans », indique l'élue, les écologistes réitèrent leur soutien en faveur des associations qui luttent contre la précarité alimentaire. 

    12:05

    « Nous refusons que les contribuables financent cette gestion du crack et des toxicomanes »

    Après les trottinettes, les débats s'orientent désormais sur les subventions de 18 structures agissant en faveur de l’insertion des publics en grande exclusion. Le groupe Changer Paris émet le vœu de dissocier l'association Gaia du vote. « Nous avons plusieurs désaccords notamment sur la question du crack. La salle de consommation dans le Xe arrondissement, la distribution de pipes à crack… Nous refusons que les contribuables financent cette politique de facilité, cette gestion du crack et des toxicomanes, déplore Marie Toubiana (Changer Paris). Les accompagner dans leur addiction n’apporte aucune solution. »

    Un avis que ne partage pas les Ecologistes : « La volonté de la droite de priver l'association Gaia d’un soutien financier, c’est considéré en réalité de façon incidente que les usagers de drogues qui sont dans une situation de détresse absolue ne mérite pas d’être aidé dans leur retour à la vie professionnelle », commente Alice Timsit, conseillère de Paris. 

    La maire (PS) du Xe arrondissement s'est elle aussi exprimée contre la proposition de la droite. « Il faut faire plus et pas moins. Votre proposition de faire disparaitre les seules offres disponibles et bien insuffisantes est de la folie », déclare Alexandra Cordebard. 

    11:50

    Vers des distributeurs de protections menstruelles dans les centres d'animation

    C'est un vœu des élus du groupe Communistes et Citoyen. Alors que sont étudiées des subventions allouées à des associations pour leurs actions à destination des femmes en situation d’exclusion, s'ajoute aux discussions ce vœu de lutte contre la précarité menstruelle.  

    Concrètement, « notre vœu propose que des distributeurs de protections périodiques jetables bio et sans plastique puissent être installés dans les centres d’animations et centre Paris Jeunes. Pas dans les sanitaires des femmes mais à la vue de tout le monde. Pour permettre aussi de lever un tabou autour des règles », présente Camille Naget (PC). 

    11:40

    Le Conseil de Paris suspendu ce mercredi ? 

    Ce mercredi 15 mars, les élus de la capitale sont de nouveau convier à l'Hôtel de Ville pour débattre. Or, une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites est prévue ce même jour et pourrait donc engendrer une suspension du Conseil. C'est ce qu'à laissé entendre la maire de Paris, sans préciser (pour le moment) comment le déroulement des échanges pourrait être modifié. 

    « Compte-tenu de la nouvelle journée de mobilisation demain contre la réforme des retraites sur laquelle notre exécutif est solidaire du mouvement social, il m’apparait souhaitable de modifier l’organisation de la séance du Conseil de Paris pour permettre aux élus de participer à la manifestation qui a lieu demain », déclare Anne Hidalgo. 

    « Scandaleux », réagit Aurélien Véron, du groupe Changer Paris.

    11:20

    « Les nuisances engendrées par les trottinettes sont encore légion »

    Après les interventions des différents groupes politiques sur le sujet, David Belliard, adjoint (ELLV) à la maire de Paris en charge de la transformation de l’espace public, des transports, des mobilités, du code de la rue et de la voirie leur répond : 

    « Non, notre Ville n’a pas accueilli les trottinettes à bras ouverts en 2018. C’est une aberration et un mensonge de dire ça. Les trottinettes n’étaient pas un objet défini par code de la route, nous n’avions aucun moyen réglementaire pour encadrer leur développement », explique-t-il. 

    L'adjoint précise qu'à l'époque, jusqu'à 12 opérateurs étaient recensés à Paris. 

    « Dès que nous avons eu la loi Lom en 2019, nous avons utilisé ces dispositifs. Trois opérateurs au lieu de 12 ont pu déployer une flotte de 5000 engins maximum chacun, ont dû respecter des emplacements de stationnement définis par la collectivité », poursuit l'élu écologiste.

    « Cet encadrement a permis d’améliorer la situation. On a eu des avancées d’apaisement. Mais le compte n’y est pas, les nuisances engendrées par les trottinettes sont encore légion. »

    10:55

    À Paris, l'incapacité « d'assurer une intégration sécurisée » des trottinettes

    « La chaussée et les trottoirs se sont transformés en jungle urbaine anxiogène, les accidents ont augmenté, 710 blessés en 2022 et 8 personnes malheureusement décédées », liste Maud Gatel, dressant alors un bilan de la sécurité routière à Paris.

    Selon la présidente du Groupe Modem, Démocrates et Écologistes, « les règles du code de la route ne sont pas respectées et le stationnement anarchique devient la règle sur l’espace public », condamne-t-elle. 

    « La dégradation de la voierie rend les véhicules légers vulnérables. Les trottinettes peuvent avoir un intérêt sur le report modal même si on a beaucoup à redire sur le modèle social et environnemental. »

    Maud Gatel rappelle par ailleurs l'intégration réussie de ces trottinettes « à Roubaix ou encore Grenoble. Le problème de Paris c’est l'incapacité d’assurer une intégration sécurisée. » 

    10:40

    Le vote le même jour que… le marathon de Paris !

    Courir ou voter ? Certes, les deux sont possibles. Mais Pierre-Yves Bournazel (Horizons) regrette, selon lui, « un manque d'anticipation ». 

    « La votation aura lieu le même jour que le marathon de Paris. Certes toutes les Parisiennes et tous les Parisiens ne courent pas le marathon. Mais vous conviendrez qu’organiser une votation le même jour qu’un des événements sportifs parisiens les plus importants de l’année n’est pas le meilleur moyen d’assurer dans les meilleures conditions l’accessibilité de l’élection », remarque l'élu du groupe Indépendants et Progressistes.

    10:35

    La consultation citoyenne ?  Les communistes favorables

    Au tour de Nicolas Bonnet-Oulaldj (Communiste et Citoyen) de s'exprimer sur la votation liée aux trottinettes électriques en free-floating

    « Nous pensons que c’est une initiative qu’il faudra renouveler sur plusieurs sujets, estime l'élu. Le gouvernement, c'est une revendication des communistes, devrait organiser un référendum sur la question des retraites dans notre pays. » 

    La question de l’espace public « est l’une des premières préoccupations des Parisiens, ajoute-t-il. C’est pour cela que vous (Anne Hidalgo, ndlr) avez pris la décision de les consulter. Nous pourrions aussi consulter les Parisiens sur la manière de limiter Airbnb dans la capitale par exemple ». 

    10:20

    « Votre but est de liquider le sujet et vite », déplore Rachida Dati

    La cheffe de file du groupe Changer Paris Rachida Dati prend la parole sur la votation organisée par la Ville de Paris sur les trottinettes électriques. 

    « Comme pour l’augmentation de la taxe foncière, nous découvrons par la presse, avant tout débat avec les élus, la tenue d’une votation citoyenne sur l’avenir des trottinettes à Paris au mépris des élus et des Parisiens (…). A moins de 15 jours du scrutin, vous prétendez aujourd'hui à dresser une simple communication. Votre but est de liquider le sujet et vite. Vous piétinez la démocratie représentative », condamne l'élue LR. Le groupe Changer Paris demande « qu’un seuil minimal de participation de 25 % conditionne la validité de ce scrutin ».

    « Cette votation n’a aucune base juridique. Encore une fois, vous êtes réfractaire au respect du droit », ajoute l'élue LR. 

    10:00

    Pour on contre les trottinettes en libre-service ? 

    La question du maintien ou de l'interdiction des trottinettes en libre-service à Paris est désormais sur la table des discussions. 

    « Il y a 5 ans, les trottinettes déboulaient dans nos rues. Générant inquiétude, questionnement et parfois même énervement. Paris n'a pas voulu rester les bras croisés. Nous avons régulé les usages en verbalisant les abus, limitant leur stationnement… »,  rappelle Anne Hidalgo. 

    « La question Pour ou contre les trottinettes en libre-service ? est à la croisée des enjeux du XXIe siècle relatifs à la sécurité des déplacements, à la santé environnementale, à la place octroyée aux opérateurs privés dans l’espace public », poursuit l'élue. 

    Paris, le 14 mars 2023. La maire de Paris Anne Hidalgo (PS) préside la séance du Conseil de Paris ce matin. LP/Olivier Corsan

    Le scrutin aura lieu le 2 avril prochain, à travers 203 bureaux de vote répartis dans 21 lieux. 

    « Oui j’aurais pu décider toute seule, mais je pense qu’il est bon de pouvoir discuter, échanger et voter. La démocratie ressort renforcée », conclut la maire.

    09:45

    Echange musclé entre Anne Hidalgo et Alice Coffin !

    Les hommages à Valéry Giscard d'Estaing se poursuivent. Lors de sa prise de parole, Alice Coffin, conseillère de Paris (Les Ecologistes) veut rappeler de son côté les témoignages de Helle Thorning-Schmidt, ancienne Première ministre danoise et de la journaliste allemande Ann-Kathrin Stracke. « Ces deux femmes ont dénoncé des agressions et harcèlement sexuels de l’ancien président de la République. Ann-Kathrin Stracke a raconté comment l’ancien président lui a touché les fesses à plusieurs reprises », relate la conseillère. Et d'ajouter : « Malgré les hommages, nous vous avons entendues, nous vous croyons. » 

    Anne Hidalgo a ensuite réagi : « Je ne pratique pas le féminisme à géométrie variable, j’aimerais vous entendre avec la même vigueur lorsqu’un responsable politique de gauche explique que mettre une petite gifle à sa femme est une affaire de l'ordre privé. » 

    Une remarque qui n'a pas plu à la conseillère qui, remontée, a rétorqué : « Je n’ai pas arrêté de le dénoncer ! Je n'ai pas arrêté ! C’est d’Adrien Quatennens que vous vous parler ? » 

    Paris, le 14 mars 2023. Alice Coffin, conseillère de Paris (EELV), dénonce les agressions sexuelles de Valéry Giscard d'Estaing, l'ancien président de la République, dont un quai à Paris portera son nom. LP/Olivier Corsan
    09:10

    Un quai en hommage à Valéry Giscard d'Estaing

    « Nous l’avions décidé en décembre 2020, je suis heureuse de proposer aujourd'hui la dénomination d’un quai en hommage au président de la République Valéry Giscard d'Estaing dans le VIIe arrondissement. Un quai de Seine au cœur de la capitale », déclare Anne Hidalgo, la maire (PS) de Paris. 

    Le site choisi s'étendra du quai Voltaire au niveau de la rue du Bac jusqu'à la rue de Solférino au niveau du quai Anatole France.

    Le quai Anatole-France, qui passe devant le musée d'Orsay (VIIe), prendra le nom de l'ancien président de la République. LP/O.B

    Ce quai sera inauguré le 9 mai, journée de l'Europe. « Une date en harmonie avec cet Européen convaincu », ajoute l'élue socialiste.

    09:02

    Trottinettes, fermetures de classes, séisme en Turquie et Syrie

    Ces trois sujets sont à l'ordre du jour. Les élus parisiens vont s'exprimer sur la votation des trottinettes en libre-service. Pour ou contre ? Les électeurs de la capitale sont invités à s'exprimer lors du scrutin le 2 avril prochain. 

    L'hémicycle doit ensuite voter une aide d'urgence de la Ville à des associations après le séisme survenu en Turquie et en Syrie le 6 février 2023. 

    09:00

    Bonjour à tous ! 

    C'est parti pour trois jours (au moins) de débats à l'Hôtel de Ville. C'est la première fois en 2023 que le Conseil de Paris se réunit.